samedi 15 mars 2014

Kolkata, 'Eden Garden'

Le criket, sport national indien, a son stade au centre d'un parc immense au centre de la ville des miracles et se prénomme 'Eden Garden', ce qui convient avec ironie a cette ville aux facettes sombres mais si souriantes et pleines de vie que l'on ne peut pas rester indiferent. A certains moments les larmes et la douleur montent mais sont de suite reconquis par la douceur et la chaleur humaine qui est en surabondance comme tout le reste ici et a nouveau les larmes montent la joie se mele a la douleur des conditions de vie de contours dur avec de la douceur mais au coeur éprouvé par la dure réalité mais qui s'illumine toujours de charmes et de sentiments au deuxième sourrire. Lors de ma premiere visite ici, en Janvier 2011, j'avais ete happé par le marché aux fleurs et seduit par les personnes qui se lavent dans les rues a des points d'eau qui jalonnent certains trottoirs. Cette année, j'ai visité d'autres quartiers comme celui des sculpteurs, Kumartuli, et aussi des quartiers et jardins et ghats plus huppés, Princep ghat. Je marche beaucoup et je decouvre des passages sombres et pitoresques, des bazars et des commerces regroupés par specialité, des temples, des arbres sacrés, des stand de nourriture et de boisson. Bien sur cette ville est un bidonville immense, tous les trottoirs sont des habitations, tous les halls d'immeuble, les entrées de bureau et de batiments victoriens sont des lieux de vie et de commerce pour les plus démunis de la ville. Mais le paradoxe est que tout les mondes semblent s'entendre, se respectent, s'utilisent, sans doute avec des abus et bien évidement en premier lieu avec celui des enfants qui travaillent partout, et a des postes ingrats, mais tous retrouvent le sourrire quand on s'arrete et que l'on se parle un peu. La photo est pour moi un outil de communication et permet de donner de l'importance a ces personnes de l'ombre. Bien sur, des fois l'appareil est mal acceuilli mais c'est assez rare et les indiens sont directs et le font savoir de suite et cela n'empeche pas de discuter, de rigoler, d'echanger. J'ai pris beaucoup de photos, toutes pleine d'émotion pour moi, c'est difficile de faire une selection, je voudrais toutes les montrer. Lors de ma première visite, cela avait été pareil, j'en avais fait des tirages, et j'avais envoyé 400 portraits a une boutique de fleurs du marché pour qu'ils les distribuent. Je n'ai pas pu savoir si cela avait été fait, mais hier je me suis assis pour regarder un masseur officier sur le corps d'un homme a meme le sol au vu de tous sous le pont de howrath. En levant la tete j'ai vu une de mes photos scotchée au mur, j'ai essayé d'exliquer au gens présent mais ils n'ont pas compris, j'ai juste compris que l'homme qui etait sur ce portrait au mur était decedé, et donc d'une certaine façon ma photo est le souvenir de cet homme, qui etait assez particulier pour moi et sans doute aussi pour les residents de cette section du bidonville de mallick ghat.
Voici cette photo de la photo et d'autres en vrac complet comme je me suis ici dans cette ville a mille lieux de tout ce que l'on peut imaginer et ce n'est pas une illusion.
















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